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Créer un nouveau corps de militaires réservistes dont la moitié du temps serait consacrée à l'entraînement militaire et l'autre moitié à des actions en milieu scolaire là où l'armée a une expertise reconnue  (surveillance, co-intervention avec les professeurs en EPS, sécurité routière, musique, histoire, technologie, voire aide aux devoirs...) permettrait :

-de créer un lien dès le plus jeune âge entre la puissance publique et les citoyens,

-de revaloriser le métier de surveillant aujourd'hui précarisé,

-de familiariser les élèves avec les exigences de la discipline militaire, le goût pour l'effort,

-de renforcer le respect pour l'Etat, son expertise et ses représentants,

-de disposer d'un nombre d'hommes aptes au combat ou au maintien de l'ordre plus important afin de palier à la suppression du service militaire.

Le Sénat représente d'importants actifs pour un rôle politique secondaire puisqu'il n'a jamais le dernier mot. Dans le cadre d'une France décentralisée, a-t-on encore besoin de ce garde-fou ?

Imaginons une France où les parlements régionaux peuvent interpeler l'Assemblée Nationale, exprimer des réserves, proposer un amendement et demander la confirmation d'un vote s'ils le jugent nécessaire. 

Ce nouveau garde-fou démocratique aurait peut-être évité la crise de la taxe des poids lourds en Bretagne... Les élus locaux auraient eu les outils pour faire remonter l'émoi local et relancer le débat...

Les villes concentrent des infrastructures coûteuses qui sont utilisées par des populations vivant parfois à des dizaines de kilomètres en milieu rural. L'impôt local, ainsi très élevé en ville, est ridicule en milieu rural où des rurbains aisés échappent à l'effort collectif. Des villages sans égout ou transport en commun sont devenus des espaces dortoirs où l'usage de la voiture est systématique. Dans le cadre des regroupements pédagogiques intercommunaux,  on entretient par subvention et à grand frais des écoles de la taille de maisons et n'abritant qu'une seule classe. Comment pourrions-nous concevoir un impôt local plus juste et plus écologique ?

La carte des communes pourrait être revue afin de ramener l'impôt dans les villes qui investissent. La ville centre, moteur économique pourvoyeur d'emplois, pourrait englober les communes périphériques et rationaliser la dépense. Elle serait un acteur territorial puissant dont les compétences pourraient être élargies dans le cadre de la suppression des départements. Les questions de sécurité et de solidarité, certaines démarches administratives, l'éducation secondaire… pourraient lui être attribuées... La démocratie locale en serait renforcée.  Les villages, modernisés et désenclavés, intégreraient les réseaux de transports des villes, d'assainissement ou de traitement des déchets...  La pression fiscale globale serait rationalisée et diminuerait.

L'anglais est devenu la langue prépondérante sur la scène commerciale et scientifique mondiale. Hors, parler le français, langue très monocorde, serait un handicap pour apprendre l'anglais. Les tentatives pour former les professeurs en leur demandant de réussir le CLES 2 ou un diplôme équivalent sont un échec. Demander aux mairies de recruter des bataillons d'intervenants en anglais dès la maternelle serait une gageure. Quelle serait alors l'idée simple qui pourrait résorber ce déficit de français capables de parler l'anglais ?

Diffuser des chaînes de télévision ou des programmes anglophones sur la TNT pour habituer les Français, dès le plus jeune âge, a écouter les sonorités de l'anglais pourrait être  un premier pas vers la généralisation du bilinguisme. Nous pourrions imaginer de nouvelles chaînes du service public ou un accord avec la BBC. Sans réel coût, France Ô, Arte, voire de temps en temps, France 2 pourraient diffuser des programmes en VO et  les versions anglophones de France 24 ou Euronews  pourraient faire leur apparition parmi les chaînes métropolitaines gratuites.

A l'heure où les élèves sont surstimulés à la maison par la télévision ou internet, le professeur ne dispose souvent que d'un tableau noir, de craies et de 2 ou 3 ordinateurs hors d'âge et non connectés à internet. Quel respect et quel intérêt peut-on éprouver pour une école en décalage temporel total ?

Le renouvellement du matériel informatique, des manuels et les tableaux numériques sont souvent trop coûteux pour les communes. Peu de logiciels pédagogiques sont exploitables. Existe-t-il des alternatives ?

Les vidéoprojecteurs, les boîtiers TV de type Apple TV, associés à un écran, ou les télévisions connectées sont des dispositifs moins coûteux qui pourraient être généralisés afin que le professeur puisse diffuser à partir de son ordinateur, de sa tablette ou de son téléphone des images, vidéos ou applications d'intérêt pédagogique. Pour encourager auprès des mairies leurs achats,  l'Education Nationale pourrait même développer ses propres applications... et proposer des exercices intéractifs remplaçant, à moindre coût, les manuels et photocopies.

De façon générale, il serait souhaitable que le professeur puisse faire la démonstration de notre avancée technologique (par exemple, à travers des robots ménagers...) car c'est le progrès technologique qui est aujourd'hui générateur de richesse, d'emploi et de motivation.